Originaire du Haut-Rhin, plus précisément de Riquewhr, charmant village situé sur la route des vins d'Alsace, Thomas Schmidt a grandi bien loin du milieu marin. C'est lors de ses vacances scolaires passées régulièrement jusqu'à l'âge de 16 ans, en Bretagne chez son grand-père, que Thomas découvre et apprivoise avec brio, les joies de la plongée sous-marine.
Bien plus tard, après avoir effectué une vingtaine d'années au sec, au sein d'une entreprise du BTP en tant que chauffagiste et après une période sanitaire compliquée par le Covid, l'ancien plongeur en herbe aspire à retrouver les sensations des profondeurs et allier passion et profession.
Entamer un nouveau parcours de formation professionnelle...
En 2021, il intègre l'Ecole Nationale de Scaphandrier. "Au cours de ma formation, nous avons bénéficié de l'intervention de monsieur Eric Grave, venu nous éclairer sur la profession et je découvre alors la spécialisation d'inspecteur d'ouvrage immergé. Un déclic, c'est exactement ce que je veux faire !"
"A l'ENS, j'ai trouvé tout ce dont j'avais besoin, tant avec les plateaux techniques, que dans les relations avec l'équipe. Jérôme Vincent s'est démené pour nous trouver des stages de cinq semaines en entreprise qui correspondaient à nos profils. Ma spécialité, je l'ai acquise lors de ce stage chez SATIF Ouvrage d'Art. Après à peine deux semaines de stage, j'ai été approché par des entreprises dans le cadre d'embauches post certification, dont l'entreprise où j'effectuais ma formation. Mon choix s'est porté sur un CDI chez SATIF Ouvrage d'Art". C’est grâce, à l’intervention de l’ENS que j’ai vraiment pu démarrer dans la profession.
Depuis, en complément de son ‘’Titre professionnel de scaphandrier travaux publics’’, Thomas a obtenu à l’ENS son BOSIET, son CATEC, ses permis côtier, fluvial et grosse remorque, le CACES et son diplôme de technicien Kirby Morgan. Aujourd'hui, il excelle dans la profession comme agent d'inspection, en quelques mois, le voici élevé au rang de chef d'équipe dans une spécialité actuellement sous tension.
Des projets plein la tête...
"Prochainement, je vais passer le niveau de cordiste et en avril 2023 passer inspecteur d'ouvrage d'art, par la suite j'aimerais aussi atteindre le niveau Classe III. Dans quelques années, je me verrais bien tourné vers l’offshore. Terminer ma carrière le plus haut niveau possible, comme superviseur et pourquoi pas superintendant en offshore".
Amoureux des profondeurs, Thomas Schmidt se dit plus heureux sous l'eau que sur la Terre. Ce qu'il aime dans le métier de scaphandrier inspecteur d'ouvrage immergé, "c'est une profession géniale. Plus technique et plus dangereuse aussi, nous travaillons à 50 mètres de profondeur, sur des ouvrages incroyables, des viaducs, des ponts et des barrages. C'est un métier vraiment passionnant qui me convient tout à fait et où les candidats se font rare".
Alors qu'il n'était qu'un apprenti ingénieur au sein de l'entreprise SEANERGY OL, Joey est amené à côtoyer des scaphandriers professionnels et découvre ce métier hors du commun. "J'étais en admiration devant eux, j'ai vu que le métier était passionnant, j'avais envie d'en découvrir encore plus et de comprendre le métier subaquatique".
Après une expérience, sans grande conviction, en études de médecine durant deux ans, Wilfried s'est tourné vers le génie civil. Bien loin des bistouris et points de sutures, c'est vers la soudure qu'il jette son dévolu et devient un pro en la matière. Après six années en tant que soudeur et cinq autres comme chef de chantier, Wilfried aspire désormais à plonger pour exercer ses talents sur les plateformes pétrolières.
S'il se définit lui-même comme « le cancre de la classe » plus jeune, Nicolas en manque d’intérêt total pour ce que l'école pouvait lui apprendre, à bien changé depuis.
Après mon baccalauréat, je me suis orienté vers une carrière de compagnon chaudronnier. Par la suite, j’ai exercé pendant quelques années en tant que capitaine de navire sur l’archipel des Comores. C’est à cette époque que j’ai commencé à plonger de manière régulière. De fil en aiguille, j’ai découvert le métier de scaphandrier et j’ai recherché une formation. Le bouche-à-oreille m’a permis de connaître l’Ecole Nationale des Scaphandriers qui venait d’ouvrir ses portes.
J’ai toujours aimé passer mon temps libre dans l’eau. C’est un univers où je me sens bien, où je ressens les choses différemment.
Avant de me tourner vers le métier de scaphandrier, j’ai d’abord été militaire, puis soudeur terrestre, ce qui m’a permis de voyager un peu partout en France et à travers le monde. Je travaillais essentiellement sur des yachts, j’étais donc tout le temps sur l’eau.
Je pratique la plongée depuis tout petit. Pourtant je ne me suis pas orienté tout de suite vers le métier de scaphandrier. J’ai commencé par être cuisinier ! Je n’ai jamais délaissé la plongée et, à l’âge de 20 ans, j’ai eu l’occasion de faire une saison dans les îles Glénan, en centre de plongée.
J’ai pris mon temps pour trouver ma voie. Après un bac pro horticulture, je suis parti un an en Australie. J’ai fait des petits boulots, du surf, de l’apnée. A mon retour, je me suis arrêté à Bali et j’ai découvert la plongée bouteille. J’ai adoré pouvoir rester aussi longtemps sous l’eau et surtout, j’ai pas mal discuté avec l’instructeur sur place, qui m’a convaincu de devenir scaphandrier et de tenter l’ENS.
Le jeune varois soudeur de formation, ne pensait pas embrasser une carrière de scaphandrier auparavant. Pour Eddy le métier comportait des risques et n'était pas à sa portée, « l'école la plus proche à cette époque se situait à Marseille ».
